En voici une première...résumée et officielle !
Originaire de Belgique, Stéphane Stas y passera ses quarante premières années avant de se laisser irrémédiablement attirer par la magie des montagnes valaisannes.
Artiste aux talents multiples, il n'a de cesse de créer et de surprendre.
Pianiste diplômé du conservatoire royal d'Anvers dans la classe de son maître, Pascal Sigrist, il suit parallèlement une formation de chanteur classique et de récitant.
Jeune chambriste apprécié, il se tourne pourtant rapidement vers la chanson française.
Auteur-compositeur-interprète, souvent considéré comme le fils spirituel de Michel Berger, il remporte plusieurs concours... Mais c'est dans un tout autre genre qu'il se fera vraiment remarquer du public: le chant sans paroles.
D'inspiration néo-classique, utilisant sa voix de contre-ténor comme un instrument, ses
"Sine Nomine Cantus" touchent les auditeurs en quête d'une musique apaisante et bienfaisante.
On lui doit en outre la création d'une comédie musicale, des collaborations artistiques tous azimuts, l'éclosion de nombreux élèves suivant sa pédagogie originale, l'enregistrement de sept CD's ... Et l'écriture d'un essai philosophico-psycho-spirituel.
Sa récente adaptation pour la scène de "L'Âme du monde" de Frédéric Lenoir marque un tournant important dans son cheminement artistique et lui donne un nouvel élan.
Et une seconde...plus personnelle !
«Cette année-là»…il chantait pour la première fois…le public ne le connaissait pas…quelle année, cette année-là ! C’était l’année 62, il chantait déjà alors que, moi, je sortais mon premier son. Je ne savais pas encore que 12 ans plus tard, j’allais, dans la salle mythique bruxelloise « Forest National » subir un électrochoc en le voyant sur scène, ce deuxième fou chantant après Trenet…
Quelques années auparavant, premier coup de foudre pour le piano grâce à ma mère, quand elle me joue sur un vieux piano désaccordé « Maman, les p’tits bateaux », suivi de peu par un deuxième quand mes parents m’emmènent pour la première fois à la découverte des montagnes suisses. Le décor est planté…les 3 coups de théâtre du destin ont retenti; le piano, le chant et la montagne : tiercé gagnant!
J’ai la grande chance de vivre de musique…en Suisse dans un cadre idyllique et inspirant. Merci à la vie et à vous tous qui me permettez de vivre mes rêves!
Tout ne fut pourtant pas simple au départ…
Adolescent révolté, idéaliste et boutonneux, j’étais on ne peut plus mal dans ma peau ! J’adorais la musique, mais pas trop travailler mon piano avec lequel j’entretenais une relation tumultueuse. Je trouvais les grandes oeuvres classiques complexes et j’aimais me réfugier dans les chansons françaises, d’abord celle des autres, ensuite les miennes. J’y trouvais un réconfort et un terrain d’expression qui me semblait plus gratifiant. J’obtins toutefois un premier prix de piano qui me permit d’enseigner et ainsi commencer à gagner ma vie grâce à la musique.
Un peu plus tôt, j’accomplis un service civil, qui me marqua profondément et développa d’autant plus ma fibre psychologique et sociale…à laquelle bientôt se rajoutèrent une sensibilité prononcée à la cause animale et écologique, de même qu’un intérêt marqué pour tout ce qui a trait à la spiritualité.
Aujourd’hui, après de nombreux faits d’armes, je les ai enfin déposées.
Vivre en paix et heureux n’a pas de prix. Je veux m’y consacrer à fond…avec vous…encore et encore ! Ca c’est pour l’essentiel.
Si vous voulez en savoir plus, sachez que j’ai exercé à peu près tous les métiers liés à la musique, que je me suis produit à pas mal d’endroits avec pas mal de gens…mais qu’importe…ce qui compte c’est ici et maintenant !
